On se retrouve, et on s’installe pour prendre un petit déjeuner. On a le temps, l’enregistrement des bagages ne se fera pas avant 11h.
L’heure arrive vite, une file monstrueuse se forme. On décide d’attendre que ça se calme.
L’heure de l’embarquement approche…on n’a toujours pas enregistré nos bagages. On commence à s’inquiéter de voir que la file ne désemplit pas. Léger stress quand j’apprends qu’en fait, la file correspond à 3 vols différents… 2 postes d’enregistrements des bagages, pour 3 vols. Y’a moquerie dans l’air… On se fiche bien des vols à destinations peu touristiques. La plupart des gens rentrent au pays et on se fiche bien de savoir si le vol accuse 3h de retard. Ce qui sera le cas. On parle même d’annuler le vol. Après un parcours du combattant, on enregistre les bagages, on passe la douane, on arrive, enfin, à la porte d’embarquement. Julien et Céline sont ravis d’apprendre qu’ils ne pourront embarquer avec leur bagage à main. On devra les faire passer en soute. En effet, les coffres à bagages sont pleins. Quand on voit que des nourrissons ont des bagages à main qui pèsent 10 fois leur poids… on ne se pose plus de question. Y’a eu de l’abus, et nous, les petits derniers, on en paye les frais.
L’avion décolle enfin avec 3h de retard. Je fais connaissance avec mon voisin. Il est Togolais, et retourne au pays pour affaires. Il ne tardera pas à me proposer de lui faire 2 enfants. Rapide ce petit monsieur.
Le vol se passe bien, le ciel est dégagé. Quelques turbulences au dessus de la méditerranée, mais pas de grosse secousse. On ne tardera pas à voir apparaître le Sahara. Magnifique. La nuit tombe rapidement, on ne verra pas grand chose du Togo.
Lomé est en bas, quelques éclairages au loin. On s’en rapproche vite et nous voilà arrivés.
Je suis à l’avant de l’avion. Je prends la première navette et me voilà arrivée dans l’aéroport. « Bonne Arrivée ». Une dizaine d’hôtesses en tenue traditionnelle nous accueillent avec le sourire. Je trouve une position stratégique pour attendre Julien et Céline. Près de la clim !
Ils étaient au fond de l’avion, ils en mettront du temps à arriver ! Derniers embarqués, derniers arrivés !
La récupération des bagages se fait sans trop d’encombres.
A la sortie de l’aéroport, Benoit, le Papa des jumeaux (qui sont là depuis 2 sem déjà), des cousins, oncles, … en voilà un accueil !
On charge les bagages dans les coffres des taxis et nous voilà partis. Je cherche à attacher ma ceinture de sécurité. Quelle idée !?
On sillonne les rues de Lomé, la capitale. Je suis assez surprise, je ne m’attendais pas à ça. Il fait nuit, on ne voit pas grand chose car l’éclairage publique est très limité, mais j’arrive tout de même à percevoir tout un tas de voitures, mobylettes, piétons, qui se partagent tant bien que mal la voie principale. Au secours ! on va bien en écraser un.
La pollution me pique le nez. Un bon contrôle technique ne ferait pas de mal à tous ces véhicules !
On passe devant de nombreuses boutiques… ces rues me paraîtront beaucoup plus familières par la suite.
On arrive à la maison à Lomé. Le papa l’a achetée un an auparavant. Julien la découvre donc en même temps que nous. Sa dernière visite date de 2004.
Le confort est rudimentaire, mais ça ne me dérange pas.
la terrasse:
L'arrière de la maison:
la cuisine:
la salle à manger, c'est pas encore meublé hein...
la salle de bain
la chambre des filles... Céline et moi
Julien... et le large couloir le long de la maison
On apprend vite à aller chercher de l’eau au puis pour tirer la chasse d’eau ou prendre sa douche. Jean-Marie (le 1e neveu) et Innocent (cousin) sont aux petits soins… je n’ai pas encore réussi à remplir en seau toute seule car dès qu’ils entendent le bruits de nos efforts désespérés (j’exagère hein…), ils accourent.
Vendredi 25 juillet:
Le lendemain de notre arrivée, Benoit part travailler à la clinique. Il y fait un stage depuis 15j et y restera encore après notre départ. Il a cependant pris 3sem de congés pour passer du temps avec nous. Après être allés chercher tout plein de liquidités (en Francs CFA) nous partons faire quelques courses… fruits et légumes sur le marché. Innocent est là pour montrer patte noire… il ne fait pas bon être un Yovo (blanc) pour les finances. Les prix grimpent bien vite quand ils voient nos jolis minois de touristes.
Julien nous emmène faire quelques courses dans un magasin de nourriture bien de chez nous. On ne comprendra pas tout de suite la nécessité de la chose. « On n’est pas venus au Togo pour manger du cassoulet quand même… »
On terminera par aller à l’ambassade. Les gens deviennent beaucoup plus souriants quand ils s’aperçoivent que Julien n’est pas totalement Yovo, mais un métisse, un frère pour eux.
Le soir arrive vite ici puisqu’il fait nuit très tôt. 17h30.
On va se chercher quelques coca et bières du pays. J’avoue que j’aime bien la Flag. L’Awoyo est trop amère pour moi.
On prépare notre périple de demain. Julien et Benoit qui se moquaient de mon guide du routard et du petit futé de Céline, seront finalement bien contant d’avoir affaire à 2 vraies touristes.
Julien et Céline
Benoit à gauche, Julien et Céline
moi plongée dans le petit futé!
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