dimanche 5 octobre 2008

Jeudi 7 aout

Des réveils comme on aimerait en avoir le moins possible… turista.

Ça tombe mal, on avait prévu de faire une randonnée ce matin… arrrrg. Mais heureusement que mon ami imodium est là. Pas envie de petit déjeuner. Trop mal.
Je fait semblant de penser à autre chose et nous voilà partis vers le village des Koutamakous. On doit négocier de manière très active avec le guide de la veille car il veut nous refaire payer le même prix, alors qu’il nous avait dit que l’on s’arrangerait ! ohhh le filou.

Il fini par nous laisser passer. On arrive au village et on part faire notre rando vers les grottes, sur les flancs de montagnes.
J’ai mal au ventre. Je suis énervée. Le guide marche trop vite ; il est avec son pote 3km devant, il fait super chaud,… et comble du malheur, j’ai envie de pipi. Mais comment s’isoler avec tout ces enfants qui nous suivent partout où qu’on aille ?? aller au « petit coin » prend tout son sens ! (oui oui je râle)
On grimpe, on grimpe…. Jusqu’aux grottes, anciennes demeures des tambermans. C’est superbe, mais je n’en peux plus, je suis en pleine hypoglycémie turistatique !
Help.

ohhh que j'ai l'air heureuse...





Un jeune porte un casque de guerrier surmonté de poils de gorilles...j’apprend alors qu’avant on pouvait trouver des gorilles sur ces hauteurs… mais la présence humaine et la chasse les ont fait fuir.

je meurs...

les grottes, anciennes habitations des Tambermans





Le paysage est magnifique, mais une fois encore, où va l’argent que l’on donne à chaque visite ?
Les gens semblent démunis. Démunis mais heureux.
C’est un endroit magnifique que l’on vient de visiter, une savane arborée de baobab, des tatas (leur maison) atypiques, des gens vraiment gentils…


on repart sur Kara en ayant pour sentiment d’avoir visiter la plus belle région du Togo.
En route, on s’arrête dans un centre artisanal pour handicapés physiques. Là, des hommes et des femmes atteints de poliomyélite entre autre, font de la peinture, des batiques, de la couture… on achètera tous quelque chose malgré les prix non négociables, histoire de donner un petit coup de pouce.
C’est là que je verrai le seul singe du séjour. Un macaque. Attaché par les hanches à un arbre. Il est tout maigre. Il me fait de la peine, j’achète un lot de cacahuètes pour le nourrir, en me disant que les gens doivent me prendre pour une bourgeoise,… quelle idée d’acheter à manger pour nourrir un animal ?
On s’arrête pour manger, je n’ai toujours pas faim et je m’endors.

Nous sommes en route pour Sarakoa.
comme on est dans les temps... si on crevait?? Ehhhh oui, encore!


C’est là que l’avion de l’ancien président Togolais (Fort Gnassigbe Ayadema) s’est écrasé alors qu’il venait de décoller. C’est impressionnant. Vu l’état de la carcasse, c’est à se demander comment il a pu en ressortir vivant. A l’époque ce n’était qu’un champ. C’est par la suite qu’ils ont bâtis le mémorial autour de la carlingue.





On choisit l’hôtel « bon sourire ». Au secours. Eh les gars vous voulez vraiment dormir là ? c’est une horreur. Ça pue l’humidité, il y a des bébêtes sous mon oreiller, des traces de je ne sais quoi au mur…
Malgré tout, on prend les chambres, les autres semblent mieux lotis. Tant pis pour moi.
Je décide de rester là à dormir, j’en peux plus, épuisée. Pendant ce temps là, ils décident d’aller en ville pour faire quelques courses et pour changer les pneus…
Quand ils reviennent, j’apprends que j’ai bien fait de rester là ! ils n’ont eu le temps que de changer les pneus… embrouilles et tensions avec Jean-Marie au programme… passons les détails… il est temps qu’on aille prendre l’air.

Il parait qu’il y a un resto qui fait de bonnes pizza en centre ville. Ça nous fera du bien, on en est surs.

Suite aux mésaventures de tout à l’heure, Jean-Marie décide d’aller manger en ville tout seul… et nous, on va s’installer au resto, en terrasse abritée… on surplombe la rue et l’activité ambiante. Beaucoup de yovos sont là. Tout à coup, pluie tropicale, trombes d’eau… en espérant que Jean-Marie ait de quoi s’abriter !
On commande l’apéro… jus d’orange pressé pour Benoit et Céline. Bière et coca pour Julien et moi. Nos verres arrivent, mais pas de jus d’orange… ça vient nous dit-on.
Les pizzas sont là… et toujours pas de jus d’orange. On réclame à nouveau, la serveuse s’excuse… ils ont du aller chercher les oranges car il n’y en avait pas assez !! ç'a fini par arriver !
Les pizzas ne sont pas mauvaises. Ça change de nos repas poulet – pommes frites !

C’est l’heure d’aller se coucher dans notre super hôtel… au secours. Céline me prête de la citronnelle, j’en met partout… histoire de sur-odorer !

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